Doux être chétif qui est ce prévoit,
Né des souffles et grandi en paralysies ;
Médecin est son bourreau, lit est son convoi ;
Parvenu de sa froideur à parfaire sa frénésie ;
Enclume fût sa résonance, des marteaux sont sa voix ;
Que des bâtisses que, des ruines, que des hérésies
Dans la fenêtre et des fissures que je vois ;
Quel est ce spectre, qui, dans le for fait parésies !
Et dans sa mouvance réplique le renvoi
Ceux de la torpeur des os et de l’esprit frisé
Malheur à ceux qui veulent lui faire la tonne
L’écho de l’obstination fût sa cassure
Rien n’est volonté, mot est son trône
Fiole du beau cœur qui rassure
Tôle du dur esprit qui prône
Un prélude pour le livre, une mort n’est plus sure
Après la vie la désuétude de Babylone
D’un mur épais, d’une pierre solide fait sa gerçure
Sa silhouette aux plus visqueux engendre de la bâillonne
Son exorde fait l’exode de Mercure
Le déconfit prévient des maux, font de gré
Le confiant vient prés de l’écaille et de la lave
Croyant une ablution tiède ; brûlante malgré
Enlisement concerté dans le magma qui lave
Squelette qui en sort ou ange montant en degré ?
Satan des plaisirs donne son agrément, hormis la morve
Pour ce tourment, le sachant, le chassant, dénigré
Par le Mal même, béni par l’innocence qui est sa vulve
Feu est son berceau, humanité pourtant l’agrée
Accepte la rage, prends le cœur en salive