18 avril 2016
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Infini vide
Par un temps des rides,
M’inonde,
Me bride
En un tourbillon,
Tournoyant
Et né des néants
Il s’allonge et se dilate
Que mes yeux plus ne le relate
Aux lointains, sur mon âme plate
J’aperçois des contours écarlates
Ces yeux bridés et une bouche douceâtre
Comme deux lunes et une couche d’astres;
Ses babines sont deux diamants qui s’encastrent,
Brûlés par le feu de ma fougue
Par là une envie qui se fourgue
Mon butin est proche
En elle plus je m’accroche,
Sur cet échafaud qui tremble
Que seul par deux lots se rassemble
Des mines qu’il semble,
Qu’une ligue des âmes s’assemble